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N° 23 - Le nouveau réseau social des créateurs ?

Vous lisez l’Encrier — le média qui analyse les stratégies des meilleures newsletters pour vous aider à développer la vôtre. Un lundi sur deux (with love). ❤️

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J’ai créé cette newsletter en partie pour déguerpir des réseaux sociaux et m’émanciper de leurs algorithmes.

Quand Substack a annoncé en avril 2023 le lancement de Notes, son nouveau réseau social. Les utilisateurs ont d’abord crié hurlé au scandale. Comme à chaque innovation, rares sont ceux qui s’emballent dès le départ.

Et pourtant, aujourd’hui, Notes est devenu un réseau très prisé chez les auteurs de newsletters. Notamment pour la croissance qu’il permet de générer. J’ai vu passer des graphiques assez ahurissants de créateurs qui s’étaient lancés sur la plateforme et avaient gagné des centaines d’abonnés en peu de temps.

Après avoir détourné le regard pendant des mois, je ne pouvais plus fermer les yeux, il fallait que j’essaye.

Alors j’ai publié un post par jour pendant 30 jours. Résultat : +150 abonnés. Soit environ 5 inscriptions par publication. Équation plutôt rentable. Ça m’a donné envie d’aller plus loin et de donner une chance à ce réseau. Mieux encore : de vous convaincre d’y mettre les pieds vous aussi.

Vous commencez à me connaître, j’ai retourné internet pour comprendre comment les meilleurs créateurs s’y prenaient.

Une seule question en tête : “Comment utiliser Notes de la meilleure des manières ?”

Ici, vous ne trouverez pas de templates pour partir viral, pas de secrets sur l’algo, pas de tours de passe-passe. Simplement mes observations sur les différentes utilisations possibles de ce réseau, pour que chacun y trouve son propre équilibre créatif.

PS : En fin d’édition, une petite surprise collective. 😉

Bonne lecture,
Mathis

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Le Vendredi des Possibles

Je nourris presque toutes mes réflexions business par les livres, bien plus que par les réseaux sociaux. Je suis convaincu que pour créer ce que personne ne crée, il faut lire ce que personne ne lit. Alors pour varier mes lectures et remplir ma bibliothèque, je me suis mis à suivre des newsletters de recommandations de lectures. Parmi elles : “Le Vendredi des Possibles” d’Alexandre Dana, fondateur de LiveMentor, est une vraie mine d’or.

Tous les vendredis à 8h, Alexandre choisit un livre dans sa bibliothèque et nous en parle dans une édition de 10 minutes. Contenu précieux si vous êtes comme moi à la recherche de nouvelles lectures pour avancer dans votre vie d’entrepreneur.

Bonus non négligeable : Alexandre change de format une fois par mois pour réaliser un portrait d’entrepreneur, et une fois par trimestre pour inviter quelques auteurs autour d’une conférence en ligne. Juste ça.

Merci à LiveMentor de sponsoriser ce 23ᵉ numéro.

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Zoom sur une newsletter qui vaut le détour et ce qu’on peut en retirer.

1. Notes, le nouveau réseau des créateurs ?

Il faut bien comprendre que les personnes qui trainent sur Notes sont là parce qu’elles ont fui le bullshit des réseaux sociaux.

Les conseils mal placés, les accroches putaclics et les raccourcis improbables qui finissent en leçons business auront, ici, de bonnes chances de se prendre un coup de pied au derche.

De ce que j’observe sur Notes, c’est que les gens attendent plus d’humain, de spontané, d’imparfait.

Ce réseau permet aux créateurs de newsletters de développer un lien différent avec leur audience. Mais aussi de montrer son travail à de nouveaux lecteurs déjà habitués au format long des newsletters. Chose plutôt rare sur d’autres réseaux sociaux.

Substack a d’ailleurs tellement axé sa plateforme sur la découverte de nouveaux créateurs qu’il est même possible de trier son feed par thématique (food, philosophie, business, littérature, etc). Les créateurs de niche n’ont donc plus à se battre avec les créateurs lifestyle.

Dernière chose qui différencie ce réseau des autres : son modèle économique. Substack se rémunère sur une commission prise sur les newsletters payantes. Le réseau a donc tout intérêt à faire découvrir un maximum de nouveaux créateurs aux abonnés de la plateforme. Et pas uniquement favoriser une minorité de grosses têtes.

Ceci étant dit, comment peut-on utiliser au mieux Notes pour faire grandir sa propre newsletter ?

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2. Montrer une autre facette

Les newsletters sont comme l’art — on connait souvent mieux l’œuvre que l’artiste derrière. Notes permet aux auteurs de se dévoiler un peu plus auprès de leurs lecteurs.

Diane Fastrez

partage régulièrement ses spots d’écriture du jour avec une petite photo (dont je suis très fan). Sans aller aussi loin, c’est le même mécanisme que les “making-of” des films qu’on adore. En tant que lecteur, on comprend mieux dans quelles conditions ont été écrits nos textes préférés.

Et c’est ce contexte qui lie le lecteur à l’auteur.

On peut aussi y partager ses coulisses, les grandes avancées de son média, les doutes, les sorties de routes. Bref, tous les à-côtés qu’on garde dans notre tête et qu’on ne partage que trop rarement, faute de place. Je pense à cette publication de

pauline mauroux

qui annoncent sobrement un partenariat avec Larousse.

De mon côté, quand je me suis lancé sur Notes, j’ai d’abord voulu me présenter à de nouveaux lecteurs. Alors j’ai décidé de repartager certaines de mes éditions précédentes en les amenant sous un angle différent. Ça a donné quelque chose comme ça. À chaque ancienne édition que je repartageais, une dizaine de nouveaux abonnés se sont inscrits à l’Encrier.

Enfin, je vois beaucoup de créateurs utiliser Notes comme X (ex Twitter), en partageant leurs pensées à la volée. À coup de posts très courts. Un peu comme celui de

David McIlroy

parti viral en printemps dernier. C’est une option qui en dit plus sur votre état du moment, plus spontanée qu’un post travaillé.

En bref, vous pouvez utiliser Notes pour vous montrer sous un autre jour et créer un nouveau lien avec vos lecteurs. Choisissez votre camp ou variez les plaisirs :

• En organisant les “making-of” de vos créations.

• En racontant les coulisses de votre aventure.

• En repartageant vos textes sous un autre angle.

• En envoyant vos pensées à la volée.

Mais voilà, Notes peut aussi être utilisé comme un outil sur lequel vous pouvez vous appuyer pour la suite de votre média. Et c’est ce qui le rend inimitable.

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3. Un laboratoire à ciel ouvert

Une bonne manière d’utiliser cette plateforme, c’est de la voir comme un outil de création. Une zone de test. Vous pouvez y publier des embryons de sujets qui vous intéressent, sans trop vous mouiller, afin de voir si la sauce prend. Ensuite, en fonction des sujets qui ont fait le plus réagir votre audience, vous pourrez tirer le fil et développer l’idée dans une édition plus longue.

L’énorme avantage de Notes, c’est le retour direct de vos lecteurs. Vous n’avez pas à attendre votre édition de la semaine (ou du mois) pour échanger avec eux. Et vous pouvez donc les inclure dans le processus de création. C’est ce que fait notamment

Chamath Palihapitiya

en publiant en amont le sommaire à venir de sa newsletter. On voit en commentaire des retours intéressant pour l’aider à peaufiner sa future édition.

Enfin, je crois qu’il faut appréhender ce réseau comme une opportunité pour vos lecteurs de prendre la parole au sujet de vos contenus. Et donc, pour vous, une manière de mieux cerner leurs besoins — et vous améliorer. Une bonne habitude à prendre, c’est de poser des questions ouvertes.

L’idée est d’ouvrir des débats en commentaire en déterminant un sujet sur lequel votre audience aimerait s’exprimer. Par exemple, sous forme de mise à contribution comme j’ai fait ici, ou en mode “Ask Me Anything” comme a fait

Garance Doré

. Les options sont infinies.

En bref, Notes est un laboratoire à ciel ouvert qui peut vous permettre d’améliorer vos textes en ping-pong avec vos lecteurs :

• En prenant la température sur de nouveaux sujets.

• En mettant à contribution vos abonnés.

• En posant des questions ouvertes pour sonder votre audience.

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4. Se lancer sur Notes en “take away”

De tout ce que j’ai observé sur Notes, même si le réseau est encore jeune et libre en termes de création, il semble y avoir des tendances qui se dessinent. J’en ai tiré quelques recommandations si vous voulez vous aussi vous y mettre.

1/ Rester très instinctif et naturel dans l’écriture.

Les gens sont venus ici pour fuir d’autres plateformes , parfois saturées de bullshit. Ils veulent de l’humain, un droit à l’erreur, de la spontanéité, de l’imparfait.

2/ Varier les cibles.

Comme on disait plus haut, Substack axe sa stratégie sur la découverte de nouveaux auteurs. Pour autant, l’outil est aussi fait pour créer un vrai lien avec les lecteurs actuels. Je crois qu’il faut donc varier son contenu pour s’adresser tantôt aux nouveaux, tantôt aux “anciens” lecteurs.

3/ Apporter toujours quelque chose de nouveau.

Je vois beaucoup de Restack (l’équivalent du repartage) sans plus-value. Si vous repartagez vos anciens contenus, pensez à le présenter sous un nouvel angle, en ajoutant un texte frais et neuf.

4/ Ne pas trop se prendre la tête.

C’est un réseau plus spontané que LinkedIn (au hasard). La plateforme est encore jeune et le test est très largement permis. Essayez des choses, publiez ce dont vous avez envie de parler sans trop anticiper de stratégie éditoriale complexe.

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Envie de passer un cap ?

Saviez-vous que vous pouvez :

• Prendre une 1h avec moi pour débloquer une situation liée à votre newsletter.

• Rendre visible vos projets auprès d’une audience nichée en sponsorisant l’Encrier.

• Demander un audit personnalisé pour votre newsletter de marque (en répondant à ce mail).

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De l’inspiration à la louche — les trucs cools récemment publiés sur la toile.

1️⃣ The Storyline, la newsletter de

Noémie Kempf

, fait peau neuve et débarque avec une étude de cas sur la marque Birkenstock. Bonus, angle très fun : “passer d’un produit moche à une marque iconique”. C’est brillant, et ça promet de belles choses pour la suite.

2️⃣

Kéliane Martenon

a réalisé un vlog qui parle de notre addiction aux écrans, et en particulier à notre téléphone. Le tout dans une des villes les plus connectées du monde : New York. Allez voir ça.

3️⃣ La Note Substack qui m’a fait le plus réfléchir ces dernières semaines. C’est un constat que j’avais fait après un an de voyage autour du monde et que j’avais eu du mal à formuler. C’est chose faite.

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Votre droit de vote pour la suite de l’Encrier.

Petite entorse au vote habituel, mais pour la bonne cause.

À ce stade de l’édition, vous allez peut-être vous dire que c’était sympa, puis fermer votre onglet et passer à autre chose. Et si au contraire, c’était le moment idéal pour passer à l’action ?

Je vous propose un petit challenge : publier quotidiennement et pendant 30 jours sur Notes, tous ensemble.

👉 L’idée est simple : tester ce nouveau réseau, ancrer une habitude et en retirer les bénéfices pour votre newsletter. Énorme avantage : vous ne serez pas seuls, toute la communauté de l’Encrier s’élancera dans ce challenge avec vous, moi le premier. 😉

Dates du challenge : dès aujourd’hui, jusqu’au 16 octobre.

Si l’aventure vous tente, vous pouvez me rejoindre avec un premier post dès aujourd’hui, ou bien commencer votre challenge à votre rythme, dès la lecture de cette newsletter. Rendez-vous sur Notes !

PS : vous manquez d’idée ? Commencez par une note qui présente votre newsletter et ce pourquoi vous l’avez créée. 💡

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C’est déjà la fin de ce numéro.

Avant de partir, vous pouvez m’aider à propager l’Encrier, ça m’aide énormément. Un clic pour vous, un joli coup de pouce pour moi.

Un immense merci à celles et ceux qui mettent déjà leur pierre à l’édifice, you rock ! 🙏

PS : Pour celles et ceux qui souhaitent profiter de la rentrée pour passer leur newsletter un cran au-dessus, vous pouvez toujours prendre un coaching avec moi ici, ou répondre à cet email pour qu’on en discute.

Merci de m’avoir lu jusqu’ici, on se donne rendez-vous pour le prochain numéro dans 15 jours. D’ici là, prenez bien soin de vous !

Mathis 👋