Merci pour cette lettre très instructive, c'est super de lire les points de vue d'autant de créateurs de newsletter francophones et expérimentés !
J'ajouterais une chose : l'importance du lien à sa communauté de lecteurs. Quand j'ai lancé mon volet payant en septembre 24, mes lectrices de longue date ont été les premières à s'abonner. J'écris en ligne depuis 20 ans, certaines me lisaient déjà sur mon blog en 2005 ! La newsletter payante a renforcé des liens qui étaient déjà là.
Je confirme par ailleurs que c'est un engagement de longue haleine. Je cherche encore mes marques. Mais je savais dans quoi je m'engageais, je tiens une newsletter hebdo gratuite depuis des années. Les newsletters exigent une grande endurance.
Hello Géraldine et merci pour ton commentaire ! :) Tu fais bien de préciser ce point. Tenir un rythme de création est déjà un sport en soi et peut-être parfois stressant si on n'en a pas l'habitude. Passer sur un modèle payant double cette pression, on nous attend deux fois plus au tournant. C'est donc un point à prendre en compte, il faut avoir l'endurance et les épaules avant de passer au payant. Et s'assurer de bien comprendre dans quoi on s'engage !
Merci Mathis pour la mention ! Très intéressant de lire les avis des autres créateurs de newsletters et de constater que, globalement, nous avons à peu près la même expérience et la même vision ! N'hésite pas si tu as besoin d'autres infos. Créer ma newsletter a été la meilleure décision de ma vie : celle qui m'a permis de démissionner et qui me permet désormais d'en vivre à temps plein.
Side note: Pour la traduction en anglais, c'est une bonne idée, à condition que le contenu soit suffisamment universel et puisse s'adapter aux deux audiences sans trop de modifications. Par exemple, je vis aux États-Unis, mais mon contenu est en français. J’ai bien pensé à créer la newsletter en anglais et à la traduire, mais les recommandations varient énormément d’un pays à l’autre, sans compter les différences culturelles (ex : une newsletter sur les fromages au lait cru et les enfants n’aurait pas du tout parlé à un Américain). Donc, tout dépend du sujet selon moi. ;-)
Merci à toi pour tes retours précieux ! Je suis d'accord et tu fais bien de le préciser. Au-delà de la forme, il faut aussi un contenu universel qui se prête à la bascule entre deux cultures. Très bon point !
Belle synchronicité ! 🙌 ahaha non je ne t'ai pas espionné. Merci pour ces partages de perspectives enrichissantes ! Comme je te disais, je bosse sur un rapport détaillé de mes chiffres de la première année. J'espère que ça en inspirera d'autres !
Je suis certain que oui ! J'éditerai l'article pour partager le lien vers ton rapport détaillé quand tu l'auras publié. Ça servira à beaucoup de créatrices et créateurs !
Merci beaucoup Catherine ! C'est une option effectivement. Attention tout de même à ce que ton contenu soit bien universel pour s'assurer qu'il parlera à d'autres nationalités !
Oui, tout à fait. Je vais réfléchir à un axe cohérent pour éventuellement l’aborder. Mais dans la mesure où certains de mes romans sont en cours de traduction en anglais, cette stratégie peut faire sens, je pense.
Merci pour cette lecture que je découvre via Pauline Mauroux. Louise Morel (Le Grain), qui est l'une des pionnières françaises sur substack, avait écrit un article passionnant sur le pourquoi de passer sa newsletter en payant.
Je note un point : Le Monde n'est pas Substack et la comparaison me semble trompeuse. On trouve des journalistes sur substack, mais contrairement à un journal, pas d'équipe qui vérifient les faits avec les limites positives et négatives que cela a. Taylor Lorenz explique bien ça dans User Mag, notamment avec sa double casquette de journaliste des médias traditionnels et de journaliste indépendante.
Hello Marion, je suis d'accord avec toi ! C'est à la fois l'avantage et l'inconvénient des newsletters indépendantes. Il n'y a pas d'intermédiaire et donc un partage libre de l'information. Mais d'un autre côté, pas d'équipes pour vérifier tout ce qui se dit. D'où l'importance de sélectionner avec le plus grand soin les créatrices et créateurs que l'on suit.
Merci à toi pour ton aide Pascale ! Je suis d'accord. Je me demande s'il y aurait un intérêt à créer la liste de toutes les NL payantes francophones. Ça t'aiderait à tirer de l'inspiration et des bonnes pratiques ?
Bonjour. J'apporte ma contribution en tant que lectrice et non pas rédactrice. D'abord abonnée à la newsletter gratuite d'un journaliste Québécois, j'ai découvert Substack quand ce même journaliste est passé au modèle payant. Je m'y suis abonnée mais il a quitté la plateforme au bout de 6 mois, s'est "installé" différemment et a un peu oublié de poster aussi régulièrement que prévu pour les abonnés payants. Ca a été une drôle de 1ère expérience... pour moi, il n'avait pas respecté le contrat... décevant !
Oui, une liste des NL payantes francophones serait intéressante à consulter... j'en lis en Anglais et en Français (uniquement les non payantes) Mais avec un budget pas élastique, c'est dur d'en choisir une plutot qu'une autre! J'ai déjà lu des réflexions chez les Anglo-saxons pour un genre de "bouquet payant" un peu à la manière des appli de e-presse...
Pour ceux et celles qui passent au "payant et non payant" en alternance, j'aimerais suggérer de faire 2 NL bien distinctes car c'est un peu perturbant (même si je comprends bien que ça pourrait m'inciter à passer au payant...). Une fois par semaine, c'est du boulot, mais pour le lecteur abonné 1 fois tous les 15 jours permettrait parfois de rester "focus". Je ne prends pas toujours le temps de lire toutes les NL auxquelles je suis abonnée...
Merci beaucoup Véronique pour ton retour. C’est vrai qu’on a souvent plus de témoignages de créateurs que de lecteurs, c’est très intéressant. Effectivement ton premier point soulève un sujet très important : tenir l’engagement du contrat avec ses lecteurs. J’ose espérer que ton expérience est une exception, mais peut-être pas.
Je me pose la question de publier aussi une newsletter en français, mais je me demande s'il y a beaucoup de français sur Substack. Y-aurait-il un moyen de connaître le nombre de newsletters en français et le nombre total de leurs abonnés ?
J’ai trouvé cette lettre très intéressante. Je me pose des questions sur la fiscalité de ces newsletters payantes, par rapport à kofi ou Patreon.
Je n’ai pas encore exploré ce sujet, je ne suis pas une grande fan de Stripe. Ce qui me pousse aussi à aller voir d’autres solutions.
Je n’ai surtout pas très envie de me compliquer la vie au moment de la déclaration de revenus. C’est vrai que je souhaiterais proposer un contenu plus poussé, et dans ce cas être rémunérée , mais si cela doit m’apporter trop d’inconvénients, je préfère rester au gratuit
Je comprends, et j'avoue que je n'ai pas creusé la question (qui est très pertinente). Je crois que beaucoup utilisent Stripe. Kévin Pujol en a brièvement parlé dans une note que je cite en fin d'édition et s'apprête à faire un bilan plus détaillé. Il en parlera peut-être. Je creuse de mon côté :)
Beau boulot comme d'habitude, merci Mathis pour ce travail. J'ai moi-même tenté l'expérience du modèle payant à l'ouverture de mon Substack, parce qu'à ce moment-là j’offrais du contenu éducatif (méditations, guides pratiques, challenges), et les seules personnes à s'être abonnées ont été les amis et la famille. J'ai ensuite abandonné l'idée parce que je n'étais pas régulière et que je déteste me mettre la pression. Aujourd'hui, tout est en format gratuit et je me sens bien mieux, même si je sais que toutes ces heures de travail ont une valeur 🤷🏻♀️ Je ne pense pas avoir trouvé le modèle qui me corresponde, je n'ai fait que copier ce qui marchait chez d'autres 🙃
Hello Johanna, merci beaucoup ! Super intéressant comme retour. Le modèle de la newsletter payante n'est effectivement pas une fin en soi. Parfois, sur certains médias, d'autres modèles sont plus pertinent. Et puis ça dépend aussi de l'autrice / l'auteur. Certains se sentent à l'aise avec ça, d'autres pas du tout. Pas de règle donc, seulement des tests à effectuer et des ajustements à faire en fonction de ce qui prend ou non. Bravo d'avoir tout de même testé ! :)
Coucou Mathis, merci beaucoup pour cette édition hyper intéressante ! Ça donne envie, mais on est d'accord que les auteurs de newsletters payantes que tu cites ont vraiment beaucoup beaucoup d'abonnés ? (Lauren Bastide, French Virologist, Money feelings). Aussi, connais-tu des exemples de personnes qui ont tenté l'option payante et qui fait machine arrière parce que trop peu d'adhérents ? C'est frustrant de s'épuiser à la tâche, mais c'est aussi frustrant de n'être lu par personne. Merci ! 😊
Hello Louise, merci pour ce retour :) ! Ces trois-là ont beaucoup d'abonnés oui, je voulais prouver que certains (en l'occurrence certaines) étaient allées loin dans le modèle. D'autres plus petits comme Pauline Mauroux ou Merlin Salerno ont passé leur newsletter en payant avec beaucoup moins d'abonnés. D'autres ont fait aussi machine arrière comme Gabriel Zignani de Ristretto Ou Johanna de Johanna Journey, ça peut-être intéressant d'échanger avec eux. Je pense qu'il ne faut pas miser sur ce modèle pour espérer en vivre complétement, mais seulement comme un moyen, au moins, de rentabiliser le temps passé à créer. Et donc le compléter avec d'autres choses. Aussi, dans les avantages proposés aux abonnés payants, tu n'es même pas obligée de proposer du contenu exclusif (qui ne sera lu que par une minorité, très frustrant j'avoue). Certains proposent des accès à une communauté, des accès à des produits bonus, à des events etc. Bref, c'est un modèle encore très libre où tout est possible ! :)
Super édition ! J’ai adoré et c’est très instructif de savoir qu’une NL payante en France : ça commence à vraiment se faire ! Je suis quand même très tenté par une doublette en anglais… bref, beau boulot et merci pour ce partage 🙏
Super intéressant ! Gratuit ou payant ce qui compte c'est de savoir pourquoi tu rédiges cette newsletter, et quel temps tu es prêt.e à y consacrer pour garder la motivation intacte !
Dans mon entourage, on a été nombreuses à boycotter tout simplement les newsletters payantes, non pas que leurs auteures soient inintéressantes, mais parce que simplement, il faut des moyens financiers que nous sommes nombreuses à ne pas avoir. Alors plutôt que d'éprouver une frustration légitime de classe sociale finalement, nous ne les suivons plus, et c'est d'autant plus facile que ce qui n'est pas payant n'a plus grand intérêt ! Tant mieux si tout cela fonctionne pour elle, mais cette forme d'entre-soi assez parisien se fera sans nous. Il y a aussi d'excellentes newsletters gratuites, comme celle de @philosophyissexy, que je vous encourage à lire, ainsi que tous les posts de Marie Robert, gratuits et toujours intéressants ! Et je ne parle pas de nombreux.sesauteur.espassionnant.es et toujours gratuits que vous trouverez sans peine !
Merci pour cette lettre très instructive, c'est super de lire les points de vue d'autant de créateurs de newsletter francophones et expérimentés !
J'ajouterais une chose : l'importance du lien à sa communauté de lecteurs. Quand j'ai lancé mon volet payant en septembre 24, mes lectrices de longue date ont été les premières à s'abonner. J'écris en ligne depuis 20 ans, certaines me lisaient déjà sur mon blog en 2005 ! La newsletter payante a renforcé des liens qui étaient déjà là.
Je confirme par ailleurs que c'est un engagement de longue haleine. Je cherche encore mes marques. Mais je savais dans quoi je m'engageais, je tiens une newsletter hebdo gratuite depuis des années. Les newsletters exigent une grande endurance.
Hello Géraldine et merci pour ton commentaire ! :) Tu fais bien de préciser ce point. Tenir un rythme de création est déjà un sport en soi et peut-être parfois stressant si on n'en a pas l'habitude. Passer sur un modèle payant double cette pression, on nous attend deux fois plus au tournant. C'est donc un point à prendre en compte, il faut avoir l'endurance et les épaules avant de passer au payant. Et s'assurer de bien comprendre dans quoi on s'engage !
Merci Mathis pour la mention ! Très intéressant de lire les avis des autres créateurs de newsletters et de constater que, globalement, nous avons à peu près la même expérience et la même vision ! N'hésite pas si tu as besoin d'autres infos. Créer ma newsletter a été la meilleure décision de ma vie : celle qui m'a permis de démissionner et qui me permet désormais d'en vivre à temps plein.
Side note: Pour la traduction en anglais, c'est une bonne idée, à condition que le contenu soit suffisamment universel et puisse s'adapter aux deux audiences sans trop de modifications. Par exemple, je vis aux États-Unis, mais mon contenu est en français. J’ai bien pensé à créer la newsletter en anglais et à la traduire, mais les recommandations varient énormément d’un pays à l’autre, sans compter les différences culturelles (ex : une newsletter sur les fromages au lait cru et les enfants n’aurait pas du tout parlé à un Américain). Donc, tout dépend du sujet selon moi. ;-)
Merci à toi pour tes retours précieux ! Je suis d'accord et tu fais bien de le préciser. Au-delà de la forme, il faut aussi un contenu universel qui se prête à la bascule entre deux cultures. Très bon point !
Belle synchronicité ! 🙌 ahaha non je ne t'ai pas espionné. Merci pour ces partages de perspectives enrichissantes ! Comme je te disais, je bosse sur un rapport détaillé de mes chiffres de la première année. J'espère que ça en inspirera d'autres !
Je suis certain que oui ! J'éditerai l'article pour partager le lien vers ton rapport détaillé quand tu l'auras publié. Ça servira à beaucoup de créatrices et créateurs !
Merci pour cet article fort intéressant. L’idée de traduire la NL en anglais ne m’était pas venue, j’avoue. Quelle bonne idée !
Merci beaucoup Catherine ! C'est une option effectivement. Attention tout de même à ce que ton contenu soit bien universel pour s'assurer qu'il parlera à d'autres nationalités !
Oui, tout à fait. Je vais réfléchir à un axe cohérent pour éventuellement l’aborder. Mais dans la mesure où certains de mes romans sont en cours de traduction en anglais, cette stratégie peut faire sens, je pense.
Merci pour cette lecture que je découvre via Pauline Mauroux. Louise Morel (Le Grain), qui est l'une des pionnières françaises sur substack, avait écrit un article passionnant sur le pourquoi de passer sa newsletter en payant.
Je note un point : Le Monde n'est pas Substack et la comparaison me semble trompeuse. On trouve des journalistes sur substack, mais contrairement à un journal, pas d'équipe qui vérifient les faits avec les limites positives et négatives que cela a. Taylor Lorenz explique bien ça dans User Mag, notamment avec sa double casquette de journaliste des médias traditionnels et de journaliste indépendante.
Affaire à suivre, donc...
Hello Marion, je suis d'accord avec toi ! C'est à la fois l'avantage et l'inconvénient des newsletters indépendantes. Il n'y a pas d'intermédiaire et donc un partage libre de l'information. Mais d'un autre côté, pas d'équipes pour vérifier tout ce qui se dit. D'où l'importance de sélectionner avec le plus grand soin les créatrices et créateurs que l'on suit.
Merci Mathis, c’était un plaisir de contribuer à ton analyse et d’essayer de faire bouger les choses pour les créateur•ices !
Merci beaucoup pour ton coup de pouce Pauline ! Encore plein de belles choses à écrire :)
Merci beaucoup pour ton analyse. Pas évident d’avoir du recul car peu d’exemples français.
Merci à toi pour ton aide Pascale ! Je suis d'accord. Je me demande s'il y aurait un intérêt à créer la liste de toutes les NL payantes francophones. Ça t'aiderait à tirer de l'inspiration et des bonnes pratiques ?
Bonjour. J'apporte ma contribution en tant que lectrice et non pas rédactrice. D'abord abonnée à la newsletter gratuite d'un journaliste Québécois, j'ai découvert Substack quand ce même journaliste est passé au modèle payant. Je m'y suis abonnée mais il a quitté la plateforme au bout de 6 mois, s'est "installé" différemment et a un peu oublié de poster aussi régulièrement que prévu pour les abonnés payants. Ca a été une drôle de 1ère expérience... pour moi, il n'avait pas respecté le contrat... décevant !
Oui, une liste des NL payantes francophones serait intéressante à consulter... j'en lis en Anglais et en Français (uniquement les non payantes) Mais avec un budget pas élastique, c'est dur d'en choisir une plutot qu'une autre! J'ai déjà lu des réflexions chez les Anglo-saxons pour un genre de "bouquet payant" un peu à la manière des appli de e-presse...
Pour ceux et celles qui passent au "payant et non payant" en alternance, j'aimerais suggérer de faire 2 NL bien distinctes car c'est un peu perturbant (même si je comprends bien que ça pourrait m'inciter à passer au payant...). Une fois par semaine, c'est du boulot, mais pour le lecteur abonné 1 fois tous les 15 jours permettrait parfois de rester "focus". Je ne prends pas toujours le temps de lire toutes les NL auxquelles je suis abonnée...
Merci pour toutes vos analyses et réflexions.
Merci beaucoup Véronique pour ton retour. C’est vrai qu’on a souvent plus de témoignages de créateurs que de lecteurs, c’est très intéressant. Effectivement ton premier point soulève un sujet très important : tenir l’engagement du contrat avec ses lecteurs. J’ose espérer que ton expérience est une exception, mais peut-être pas.
Très intéressant Mathis et je suis ravie de découvrir d’autres newsletters francophones que je ne connaissais pas 👏
Merci à toi Pauline !! :)
Merci pour cette enquête, c’est très intéressant d’avoir récolte ces témoignages 😃
Un peu de logistique derrière mais je trouve que ça permet vraiment d’illustrer le sujet ! Merci pour ton retour Charlotte 🙏🏽😊
Je me pose la question de publier aussi une newsletter en français, mais je me demande s'il y a beaucoup de français sur Substack. Y-aurait-il un moyen de connaître le nombre de newsletters en français et le nombre total de leurs abonnés ?
Aucune idée du nombre exact ! Je vais me renseigner ! Mais je te confirme qu’il y a beaucoup de lecteurs et créateurs francophones sur Substack.
J’ai trouvé cette lettre très intéressante. Je me pose des questions sur la fiscalité de ces newsletters payantes, par rapport à kofi ou Patreon.
Je n’ai pas encore exploré ce sujet, je ne suis pas une grande fan de Stripe. Ce qui me pousse aussi à aller voir d’autres solutions.
Je n’ai surtout pas très envie de me compliquer la vie au moment de la déclaration de revenus. C’est vrai que je souhaiterais proposer un contenu plus poussé, et dans ce cas être rémunérée , mais si cela doit m’apporter trop d’inconvénients, je préfère rester au gratuit
Je comprends, et j'avoue que je n'ai pas creusé la question (qui est très pertinente). Je crois que beaucoup utilisent Stripe. Kévin Pujol en a brièvement parlé dans une note que je cite en fin d'édition et s'apprête à faire un bilan plus détaillé. Il en parlera peut-être. Je creuse de mon côté :)
Je n’ai pas trouvé l’article de Kevin Pujol que je lis par ailleurs. J’ai dû passer à côté.
C’est un des reproches que je fais un Substack : on a pas le choix de proposer plusieurs moyens de paiement à ses lecteurs.
Beau boulot comme d'habitude, merci Mathis pour ce travail. J'ai moi-même tenté l'expérience du modèle payant à l'ouverture de mon Substack, parce qu'à ce moment-là j’offrais du contenu éducatif (méditations, guides pratiques, challenges), et les seules personnes à s'être abonnées ont été les amis et la famille. J'ai ensuite abandonné l'idée parce que je n'étais pas régulière et que je déteste me mettre la pression. Aujourd'hui, tout est en format gratuit et je me sens bien mieux, même si je sais que toutes ces heures de travail ont une valeur 🤷🏻♀️ Je ne pense pas avoir trouvé le modèle qui me corresponde, je n'ai fait que copier ce qui marchait chez d'autres 🙃
Hello Johanna, merci beaucoup ! Super intéressant comme retour. Le modèle de la newsletter payante n'est effectivement pas une fin en soi. Parfois, sur certains médias, d'autres modèles sont plus pertinent. Et puis ça dépend aussi de l'autrice / l'auteur. Certains se sentent à l'aise avec ça, d'autres pas du tout. Pas de règle donc, seulement des tests à effectuer et des ajustements à faire en fonction de ce qui prend ou non. Bravo d'avoir tout de même testé ! :)
Coucou Mathis, merci beaucoup pour cette édition hyper intéressante ! Ça donne envie, mais on est d'accord que les auteurs de newsletters payantes que tu cites ont vraiment beaucoup beaucoup d'abonnés ? (Lauren Bastide, French Virologist, Money feelings). Aussi, connais-tu des exemples de personnes qui ont tenté l'option payante et qui fait machine arrière parce que trop peu d'adhérents ? C'est frustrant de s'épuiser à la tâche, mais c'est aussi frustrant de n'être lu par personne. Merci ! 😊
Hello Louise, merci pour ce retour :) ! Ces trois-là ont beaucoup d'abonnés oui, je voulais prouver que certains (en l'occurrence certaines) étaient allées loin dans le modèle. D'autres plus petits comme Pauline Mauroux ou Merlin Salerno ont passé leur newsletter en payant avec beaucoup moins d'abonnés. D'autres ont fait aussi machine arrière comme Gabriel Zignani de Ristretto Ou Johanna de Johanna Journey, ça peut-être intéressant d'échanger avec eux. Je pense qu'il ne faut pas miser sur ce modèle pour espérer en vivre complétement, mais seulement comme un moyen, au moins, de rentabiliser le temps passé à créer. Et donc le compléter avec d'autres choses. Aussi, dans les avantages proposés aux abonnés payants, tu n'es même pas obligée de proposer du contenu exclusif (qui ne sera lu que par une minorité, très frustrant j'avoue). Certains proposent des accès à une communauté, des accès à des produits bonus, à des events etc. Bref, c'est un modèle encore très libre où tout est possible ! :)
Super édition ! J’ai adoré et c’est très instructif de savoir qu’une NL payante en France : ça commence à vraiment se faire ! Je suis quand même très tenté par une doublette en anglais… bref, beau boulot et merci pour ce partage 🙏
Merci beaucoup !! :)
Super intéressant ! Gratuit ou payant ce qui compte c'est de savoir pourquoi tu rédiges cette newsletter, et quel temps tu es prêt.e à y consacrer pour garder la motivation intacte !
Tu as raison, je dirais même que ça devrait être la base de chaque média.
Dans mon entourage, on a été nombreuses à boycotter tout simplement les newsletters payantes, non pas que leurs auteures soient inintéressantes, mais parce que simplement, il faut des moyens financiers que nous sommes nombreuses à ne pas avoir. Alors plutôt que d'éprouver une frustration légitime de classe sociale finalement, nous ne les suivons plus, et c'est d'autant plus facile que ce qui n'est pas payant n'a plus grand intérêt ! Tant mieux si tout cela fonctionne pour elle, mais cette forme d'entre-soi assez parisien se fera sans nous. Il y a aussi d'excellentes newsletters gratuites, comme celle de @philosophyissexy, que je vous encourage à lire, ainsi que tous les posts de Marie Robert, gratuits et toujours intéressants ! Et je ne parle pas de nombreux.ses auteur.es passionnant.es et toujours gratuits que vous trouverez sans peine !